Vous connaissez certainement la maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », c’est certainement ce que l’on peut dire en s’apercevant que les taches de pétrole qui couvraient des centaines de miles carrés à la surface du golfe du Mexique ont largement disparu.
40 % du brut se serait tout bonnement évaporé !
Mais surtout, un « pourcentage inconnu » du pétrole a amélioré grandement l’ordinaire des bactéries qui peuplent les eaux chaudes du golfe du Mexique. Le pétrole est un ‘hydrocarbure’ = hydrogène +carbone. Or le carbone, est le nutriment premier de presque toutes les espèces vivantes, et en particulier des micro-organismes marins.
Le NY Times conclut: c’est une vérité que certains écologistes ont du mal à assumer : bien souvent, les marées noires représentent des pollutions sans impact durable. Mécaniquement, elles engluent et tuent beaucoup d’oiseaux marins pendant quelques semaines. Mais chimiquement, leurs conséquences sont la plupart du temps peu profondes, ou en tout cas passagères, si on les rapporte à l’échelle écologique du temps. Les marées noires agissent même souvent comme un coup d’engrais dont profite toute la chaîne alimentaire : des pêcheurs bretons ont pu témoigner qu’ils n’avaient jamais vu des crustacés aussi beaux qu’après l’Amaco Cadiz, la pire marée noire qui ait jamais eu lieu en France.
Sources: NYT et LeMonde