Contrairement au N.O qui cette semaine prétend à la une qu’a 50 ans tout est possible, je préfère poser la question différemment:
A 50 ans, qu’est ce qui est encore possible ? que faut-il ? que reste t’ il ?
vie sexuelle, longévité, capacités d’adaptation, poids, activité physique et régimes. Décryptages d’un quinquagénaire jeune et qui veut le rester.
– La vie sexuelle commence plus tôt, et dure plus tard….
Depuis la nuit des temps, ce qui a toujours gouverné le monde, c’est d’abord la sexualité.
– La longévité, c’est 30% génétique, 70% notre comportement.» Or «si jusqu’à 35-40 ans, on peut se permettre des écarts car le corps pardonne, à partir de 40-50, on devient comptable de ses actes au niveau physique et psychique, et les conséquences pour la suite peuvent être lourdes».
– L’âge, c’est aussi dans la tête. Apprendre à gérer son stress, à rebondir face à un échec (la fameuse résilience), faire preuve d’optimisme.
– Indispensable aussi de stimuler ses capacités d’adaptation. «Les gens qui vieillissent mal n’ont pas su s’adapter au changement»,
– Une activité physique régulière reste absolument indispensable . Mais il faut, chaque jour, se remuer pendant au moins trente minutes. Cela doit être quelque chose de spontané, d’automatique, d’aussi routinier que le brossage des dents. pendant au moins trente minutes ininterrompues car, durant les vingt premières minutes, on ne brûle que du sucre. C’est seulement après que l’on commence à puiser dans son stock de graisses mutiles.
– Quant à rester mince, c’est incontestablement une question cruciale. La personne obèse présente souvent une peau plus lisse, moins ridée, car le poids et le volume tendent la peau. Mais la surcharge pondérale fatigue les organes, donc l’obèse fait beaucoup plus que son âge. Il doit pourtant fuir les régimes, tous les régimes. Ceux-ci sont illusoires, ne produisent qu’à court terme leurs effets – parfois spectaculaires, mais qui débouchent sur le fameux «effet yo-yo», et le retour des kilos superflus.
Non, rien ne vaut une réforme en profondeur – et définitive – de ses habitudes alimentaires.
Enfin la conclusion appartient à l’actrice Carole Bouquet
«Ces années gagnées sont celles des derniers feux. On arrive à la limite, on jouit des choses pour la dernière fois. Je trouve ça assez désagréable. Et je crois que tout le monde pense comme moi. Quand je parle avec mes amies du corps, du désir, elles sont de mon avis… Comme si on était atteint d’une maladie incurable et qu’on continuait à croire que l’on va guérir.»