On se souvient tous du film « Les 7 mercenaires », film d’action où ces aventuriers veulent éradiquer le mal et sauver les habitants d’un petit village du Mexique
Comme dans le film de 1960, on retrouve en 2018 nos 7 aventuriers « politiciens » qui veulent changer le monde et éradiquer les « mauvais » du petit village planétaire.
Les noms ont tout simplement changés, remplaçons Yul Bruner, Steve McQueen, Charles Bronson, Eli Wallach, James Coburn , Horst Buchholz et Rauber Vaughn par Donald Trump, Bibi, Poutine, Khamenai, le roi Mohammad Bin Salman, Macron, et Xi Jinping.
Avec ces nouveaux mercenaires on retrouve les principales religions, la majorité de la population mondiale, les grandes civilisations de l’histoire (hébraique, arabe, perse, chrétienne et chinoise) et ce dans un monde en ébulition et en évolution.
Il n’y a pas de camps parmi nos mercenaires mais des interets qui convergent et parfois divergent selon les circonstances.
Donald Trump a choisi de resserrer l’alliance des États-Unis avec l’Arabie Saoudite qui, pourtant, depuis quelque cinquante années n’a cessé de répandre, de l’Afrique subsaharienne à l’Indonésie, un wahhabisme propice à l’éclosion du jihadisme.
L’occasion est excellente pour Bibi, par ailleurs mis en cause par une série d’accusations de corruption, de reprendre la main, en se présentant dans cette conjoncture comme le recours ultime garantissant la sécurité d’Israël.
Le monde arabe sunnite qui craint la montée des ayatollah se joint à Israel et pointe aujourd’hui les palestiniens qui refusent tout accord de paix depuis 50 ans.
Poutine tire les cordes en Syrie, ami ou allié ou defendeur des syriens, des perses et de Bibi. Preuve que l’ami de mon ennemi n’est pas forcement mon ennemi. Poutine veut être reconnu et pour cela tous les moyens sont legitimes.
Les ayatollah perses devenus expansionnistes, veritables marchands de tapis, qui ont su monter le ton et le prix avec Obama et qui s’apercoivent qu’avec Trump tout a changé, remis à leur veritable dimension ils recherchent un nouvel accord sur le nucléaire en urgence.
Les Européens prisonniers de leurs propres accords de Bruxelles, sous tutelle américaine, inondés par les migrants africains, qui s’éssouflent de plus en plus sur l’echiquier mondial.
La Chine avec son président à vie, va permettre un accord historique americano-nord coréen qui laisse presager un élan économique du continent en Asie du sud-est.
De tout ce meli-melo surgiront les prémices d’un nouveau monde pour le XXI iéme siécle, pour le meilleur et pour le pire, guerres ou paix, consolidation ou faillite des systemes financiers, plus de democratie ou de totalitarisme: la raison du plus fort est et restera toujours la meilleure.
PS: le Loup et l’Agneau , les fables de la Fontaine
La raison du plus fort est toujours la meilleure:
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Sans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
« Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage? »
Dit cet animal plein de rage:
Tu seras châtié de ta témérité.
— Sire, répond l’Agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle;
Et que par conséquent, en aucune façon
Je ne puis troubler sa boisson.
— Tu la troubles, reprit cette bête cruelle;
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
— Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né?
Reprit l’Agneau; je tette encor ma mère.
— Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
— Je n’en ai point.
— C’est donc quelqu’un des tiens;
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit: il faut que je me venge.
«
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans une autre forme de procès.