Lectures d’un été-corona: « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon (1/2)

25 juillet 2020

Je n’aurais donc découvert Carlos Ruiz Zafon qu’après sa mort ce mois-ci, « L’ombre du vent » est un très long roman de prés de 600 pages, qu’il me fallait rendre à temps à la bibliothèque digitale, de plus je l’ai relu aussitôt car ce roman est empoignant, envoûtant c’est donc dire que j’ai du y passer pas mal d’heures la nuit. Un chef d’œuvre et tout autre qualificatif serait insuffisant. Il y a le style, la narration , l’esprit, l’humour, la vie et forcement la mort, ça va ensemble, et une psychologie profonde des caractères et comportements humains.

Que demander de plus en cette période de déprime corona et où les bons écrivains genre Philip Roth, Amos Oz ont disparus.

Trop de vérités et de citations à méditer chez Carlos Ruiz Zafon, en voici quelques unes recueillies sur la littérature, l’amour/femmes , l’argent et  » les autres ».

les livres / la littérature

 Les livres sont des miroirs, et l’on n’y voit que ce qu’on porte en soi-même

Je ne connaissais pas encore le plaisir de lire, d’ouvrir des portes et d’explorer son âme, de s’abandonner à l’imagination, à la beauté et au mystère de la fiction et du langage

Un jour, j’ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s’ouvre vraiment un chemin jusqu’à son cœur. Ces premières images, l’écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissés derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais auquel, tôt ou tard – et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d’univers nous découvrons – nous reviendrons un jour.

Bea prétend que l’art de la lecture meurt de mort lente, que c’est un rituel intime, qu’un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares

L’amour, les femmes

Et vous, les femmes, vous les aimez comment, Daniel ?

— À vrai dire, je n’y connais pas grand-chose.

— Personne n’y connaît rien, ni Freud ni elles-mêmes, mais c’est comme l’électricité, pas besoin de savoir comment ça fonctionne pour recevoir une secousse

 Le meilleur, avec les femmes, c’est de les découvrir. Il n’y a rien qui vaille la première fois. On ne sait pas ce qu’est la vie avant d’en avoir déshabillé une pour la première fois. Bouton après bouton, comme si vous peliez une patate bien chaude par une nuit d’hiver. Aaaaah… !

 J’en sais plus que vous sur les femmes et sur le monde. Comme nous l’enseigne Freud, la femme désire l’opposé de ce qu’elle pense ou déclare, ce qui, à bien y regarder, n’est pas si terrible, car l’homme, comme nous l’enseigne monsieur de La Palice, obéit, au contraire, aux injonctions de son appareil génital ou digestif

Le cœur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l’esprit grossier du mâle à l’affût.

Les femmes, à part quelques exceptions qui confirment la règle comme votre voisine Merceditas, sont plus intelligentes que nous, ou en tout cas plus sincères avec elles-mêmes quand il s’agit de savoir ce qu’elles veulent. Ça n’a rien à voir avec ce qu’elles vous disent, à vous ou au reste du monde. Vous affrontez une énigme de la nature, Daniel. La femme, c’est Babel et labyrinthe. Si vous la laissez réfléchir, vous êtes perdu. Souvenez-vous-en : cœur chaud, tête froide. L’a b c du séducteur.

Le problème, c’est que l’homme, pour en revenir à Freud et utiliser une métaphore, fonctionne comme une ampoule électrique : il s’allume d’un coup et refroidit aussi vite. La femme, elle, c’est scientifiquement prouvé, s’échauffe comme une casserole, vous comprenez ? Peu à peu, à feu lent, comme la bonne fricassée. Mais quand elle est enfin chaude, personne ne peut plus l’arrêter. Comme les hauts-fourneaux de Biscaye.

 Sempere, il vous faut chercher une bonne épouse, ce ne sont pas les veuves en bonne santé et dans la fleur de l’âge qui manquent aujourd’hui, vous savez ce que je veux dire. Une femme gentille à la maison, ça vous change la vie, mon vieux, et ça vous rajeunit de vingt ans. C’est incroyable ce que peut faire une paire de nichons

le mensonge, le menteur

Nul n’a autant de compassion pour un menteur qu’un autre menteur

Tu mens encore mieux que moi !

L’argent

L’argent agit comme n’importe quel virus : après avoir pourri l’âme de celui qui l’héberge, il part à la recherche de sang frais.

 

Le moyen le plus efficace de rendre les pauvres inoffensifs est de leur apprendre à vouloir imiter les riches. C’est là le poison qui permet au capitalisme d’aveugler les …..

La langue préférée de Cabestany était la peseta, le reste il s’en fichait

La difficulté n’est pas de gagner de l’argent, se lamentait-il. La difficulté est de le gagner en faisant quelque chose qui en vaille la peine

« les autres »

C’est étrange, cette manière que nous avons de juger les autres : c’est seulement quand ils viennent à nous manquer, quand on nous les prend, que nous découvrons à quel point notre mépris était misérable

Nous croyons parfois que les gens sont des billets de loterie : qu’ils sont là pour transformer en réalité nos absurdes illusions.








En resumé un grand romancier et un  roman dont je me suis délecté et qui
 m'aura permis d'oublier la morosité de cet été corona.
De belles citations ...... à suivre ......

Note: 9/10  sur l'echelle RG, un G livre, un G roman, un G écrivain 

Ambiance morose et horizon flou.

24 juillet 2020

31 degrés à l’ombre et 88% d’humidité, et pourtant tonton/tata Corona ne veut pas nous quitter.
Ambiance morose puisque l’horizon est toujours flou.
Dans un événement avec tant de variables, où l’occulte prévaut toujours sur le visible il est difficile de s’y retrouver dans la série d’indicateurs epidemiologiques qui sont observés: taux d’incidence (nombre de personnes infectées sur une semaine et sur une population de 100 000 habitants), le seuil de vigilance (si plus de dix personnes sont infectées pour 100000 h ) ou seuil d’alerte (au-dessus de 50 personnes infectéespour 100000 h), du Ro ou facteur de reproduction du virus, ou encore le nombre/taux d’occupation des lits en réanimation.

J’ai beau utiliser mes connaissances mathematiques, j’y perds mon latin ou mon hebreu car ces modeles epidemiologiques sont basés sur des moyennes (par exemple le nombre moyen de personnes qu’un malade infecte dans un laps de temps).
Or rien n’est plus trompeur que la MOYENNE, vous connaissez le nombre incroyable de noyés dans une piscine dont la profondeur moyenne est de 90 cm.
De plus tous ces collectes de data modernes sont biaiseés des le depart car les politiciens s’en melent.

Bref rien à faire, il y a une recrudescence du nombre de nouveaux malades, et de malades sous oxygene en Israel, en Europe, en Amerique. Il n’y a que la Chine qui teste teste et reteste et ZERO cas averes !!

D’un pointde vue social, les gens ont l’impression d etre livrés à eux meme.
Restaurateurs, guides, professionnels du spectacle sont durement frappés par la crise économique post-confinement. Les manifestations prennent de l’ampleur mais le gouvernement semble déboussolé et des mesures viennent s’ajouter et contredire les mesures de la veille. Desordre, chaos, anarchie.
Encore une fois, ambiance morose et horizon flou.

Regardez tous les gens ici ! Tout le monde est en colère, triste. Les gens n’ont plus d’argent. Et la gestion du coronavirus n’a pas été bonne. On va vers un nouveau confinement

« Ce qu’on voit en Israël à chaque fois, c’est qu’il y a une énorme méfiance à l’égard de Netanyahu, Mais personne ne voit d’alternative

Espoir , où es-tu ?

….. silence ……. , il me semble le percevoir, il se cache dans le post corona et le post bibi, faudra bien qu’ils s’en aillent, faudra bien qu’il revienne !


Impressions de malaise

17 juillet 2020

Impression(s) de malaise non seulement personnel mais généralisé
Le virus est politisé on ne nous donnes pas les infos/statistiques réelles qui nous permettraient de voir et comprendre la situation
D’un coté le clan Bibi et ses acolytes qui semblerait il veulent un autre confinement avec pour but la fermeture des tribunaux ce qui équivaudrait a repousser le procès Natanyaou.
De l autre les religieux orthodoxes qui véhiculent semble t il le virus mais s’opposent à un huis clos dans leurs quartiers.
Enfin le clan Benny Ganzt qui voit les choses et problèmes mais reste paralysé car espérant et rêvant de prendre les rênes du pouvoir dans quelques mois.
Pas d’opposition qui pourrait faire du muscle, pas de discussions sérieuses et basées sur les effets du virus puisqu’a la base tout est contrôle et censuré, qui sont les nouveaux malades , quel est leur age, les nouveaux décès sont ils des personnes âgées de la premiere vague ou bien des jeunes de la nouvelle vague.
Bref c ‘est un brouhaha de cris d’insultes d’accusations dans les medias et impossible de démêler le faux du vrai, le vraisemblable de la manipulation.


La situation économique va en s’empirant pour les jeunes au chômages et qui n’ont guère d’alternatives et les indépendants sans entrées et avec bc de dettes.
Situation politique bouchée, situation économique en chute libre, c ‘est presque l anarchie si ce n’est qu on est suivi via son smartphone et qu on doit porter un masque pollué dehors avec des temperatures > 30 degrés.
On comprend donc qu avec ce masque prison on n ait guère envie de faire du shopping ou s’asseoir au café du coin.
Brouhaha et chaos je n ai jamais vu cela en Israel .
C est comme si les rênes ont laché, on va à la derive et on ne sait meme pas si on est dans la deuxieme vague ou dans l’immersion.
Mais peut etre qu’une prochaine manipulation des données avec moins de test corona engendrera moins de malades, moins de cas sous oxygène et moins de deces. Ce corona n est qu’un imaginaire accentué ou réduit suivant les besoins politiques du moment. Et pas seulement en Israel, les Etats suivent les ordonnances de l ‘OMS contradictoires parfois et sans base scientifique prouvée, resultat en Israel on decide un mini confinement pour le shabbat …. comme si Mister Corona se reposait aussi ce jour là.