Ozar-Hatorah ou une réussite de 100 % au baccalauréat

31 mars 2012

La tuerie de Toulouse a mis en lumière (endeuillée) l’école Ozar-Hatorah (« trésors de la Torah » en hébreu), qui tient une place singulière parmi les écoles confessionnelles juives françaises.
Si on a pu faire de cette école endeuillée l’emblème d’une communauté juive discrète, le réseau dans lequel elle s’inscrit a une histoire plus large. Il trouve en effet son origine dans une association lancée en 1945 aux États-Unis par un Juif syrien, Isaac Shalom, qui, après avoir fait fortune à New York, souhaitait promouvoir l’éducation juive en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Les premières écoles naissent ainsi dans les territoires du futur Israel sous mandat britannique. Après la création de l’État d’Israël, Otzar Hatorah se consacre aux communautés en terre d’islam , d’autres ecoles voient le jour en Iran, en Syrie, en Libye, en Algérie. Puis au Maroc, où elles connaissent un véritable engouement : plusieurs milliers d’enfants y sont inscrits dans les années soixante.

ozar-hatorah-casablanca  Pas élitistes donc. Pour autant, les écoles Ozar-Hatorah se veulent des lieux d’enseignement d’excellence, aussi bien dans les matières générales que dans les études proprement religieuses, de tradition orthodoxe, qui visent à développer chez les jeunes « l’attachement aux commandements et aux valeurs spirituelles et morales de la Torah ». En sus du programme habituel, les élèves suivent ainsi une dizaine d’heures de cours d’histoire et de culture juives, qui comprennent, entre autres, l’étude de la Torah, du Talmud et de l’hébreu. Le collège-lycée de Toulouse affichait une réussite de 100 % au baccalauréat, dont 90 % de mentions.

Cette réussite à 100% me ramène 50 ans en arrière ou moi aussi j’ai fréquenté non Ozar-Hatorah mais le Lycée Yechivah de Casablanca
puis l’Ecole Normale Hébraïque de Casablanca. Sans le savoir notre leitmotiv était une réussite de 100 % au baccalauréat, dont 90 % de mentions.

C’est cette réussite à 100% qui fait aujourd’hui rager les islamistes.


Poisson d’avril

31 mars 2012

Aujourd’hui 1er avril, beaucoup de méfiance sur le net, pas question d’avaler ce qu’on nous raconte.

et les autres 364 jours!

et les autres 364 jours!


Mais les vrais poissons d’avril nous les gobons tous les autres jours , ou candidement nous prenons les choses écrites pour des vérités.


Les classes moyennes ont disparu ……et pas uniquement en France !

30 mars 2012

25 ans de mondialisation ont métamorphosé la question sociale aussi profondément que la révolution industrielle au XIXe siècle. Les classes moyennes se sont déchiquetées, remplacées par les « nouvelles classes populaires » que tout oppose à la France des métropoles.

Qu’ils soient ouvriers, paysans, indépendants, ou cols blancs précarisés, ce sont eux qui subissent depuis un quart de siècle les délocalisations d’activité, la déflation salariale, la précarité et le chômage.
Pour autant, les nouvelles classes populaires sont bien majoritaires. Les ouvriers et les employés représentent 55% de la population active, auxquels il faut ajouter les chômeurs, mais aussi l’immense majorité des retraités, qui sont eux aussi des ex-ouvriers et des ex-employés.

Et si vous regardez le revenu médian, vous vous apercevez qu’il tourne en France autour de 1.300 euros dès lors qu’on intègre les salariés à temps partiel. A ce tarif là, les bouclages de fins de mois relèvent du tour de force. Il ne reste donc plus grand chose de la dynamique de « moyennisation » vers une classe centrale. Il y avait l’intégration par le travail et la promotion sociale d’une génération à l’autre. Il y a aujourd’hui un sentiment de dépréciation, de vulnérabilité, et la menace de la désintégration.

Entre les tenants d’une mondialisation heureuse et ceux qui vivent l’hyper-réalité de la mutation, le divorce culturel est consommé.
Il faut bien réaliser que le libre échange des capitaux, des produits et des hommes a restructuré l’espace français de fond en comble. A peu près comme l’industrialisation avait remanié le monde rural.

Source: D’apres les analyses et propos du geographe  Christophe Guilluy, à lire sur le nouvelobs

PS: Les classes moyennes ont disparu » ……et pas uniquement en France,
Je crois meme et sans rentrer dans les details que je retrouve la meme image en Israel, Et je n’anticiperai pas en disant que cela doit être le cas en Grece, en Espagne, au Portugal, en Irlande ect..
Adieu classes moyennes,  retour à la lutte des classes énoncée par Marx.


micros ouverts par erreur ou parole de politicien

26 mars 2012

Le micro est resté ouvert par erreur:

President Obama: On all these issues, but particularly missile defense, this, this can be solved but it’s important for him to give me space.

President Medvedev: Yeah, I understand. I understand your message about space. Space for you…

President Obama: This is my last election. After my election I have more flexibility.

President Medvedev: I understand. I will transmit this information to Vladimir.

En un sens, ne me mettez pas des batons dans les roues, aidez moi, après mon élection, j’aurai plus de flexibilité et je vous le revaudrai.
Apres cela allez croire tout ce qu’Obama nous racontera jusqu’au 4 novembre 2012.
Un président qui nous dit une chose et en fait une autre !


la phrase du jour

25 mars 2012

Hier, c’était l’idéologie nazie qui tuait les enfants juifs, aujourd’hui c’est le fanatisme religieux. Quelle différence ?


Trayvon Martin, la frustrations des Africain-Américains et la peur noire des Blancs

23 mars 2012

J’étais sur mon départ de Miami il y a tout juste un mois lorsque j’ai entendu à la télè un fait divers. J’étais sur mon départ que je n’y ai pas prêté une oreille suffisemment attentive, mais la tragédie de Trayvon Martin, 17 ans, abattu en Floride me revient.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre lui et Zimmerman l’homme qui l’a abattu, mais l’extrait de la peur qu’ont les noirs des blancs et que je reproduis ci dessous est impressionnant.
Il existe aussi de l’autre coté la peur qu’ont les blancs des noirs alimentée en Floride par les télèvisions locales et pour preuve la station 7News locale qui tous les soirs à 22 heures nous bombardait de videos réelles filmées ou toujours on y voyait des noirs casser, voler, tuer. A tel point que je me suis inquieté de la tranquilité et la liberté de circulation à pied dont je jouissais ainsi que les touristes environnants, mais je me disais qu’à coté, pas bien loin, le danger était omni présent et la station 7News ne faisait qu’alimenter ma peur.
La peur de l’Autre! l’histoire tragique de Trayvon Martin n’en est que la conséquence.

Voici donc l’extrait d’un journal local sur la peur des Africains-Americains.

C’est l’une des grandes frustrations de la vie des Africain-Américains, ces moments où on est là, en train de vaquer à ses activités, de s’occuper de sa maison, de revenir des courses, et les autres regardent droit dans votre direction et ne vous voient pas.

Ce qu’ils voient, ce sont leurs superstitions et leurs suppositions, leur paranoïa et leur culpabilité, leurs terreurs et leurs vulnérabilités nocturnes. Ils voient le coupable, le suspect, la photo d’identité judiciaire, le visage sombre et terrifiant qui rôde devant la fenêtre ouverte de leur imagination débordante. Ils voient l’inconnu, l’inassimilable, l’autre.

Ils voient tout et n’importe quoi, sauf vous.

Et leur aveuglement vous coûte cher. Premièrement et avant tout, il vous coûte votre individualité sacrée. Mais il peut aussi vous coûter un emploi, des études, votre liberté. Et si vous n’avez pas de chance, comme Trayvon Martin, il peut même vous coûter la vie.


Le tueur au scooter et le sombre XXIeme siécle

19 mars 2012

« On est plutôt sur l’hypothèse d’un même auteur, avec des actes prémédités, organisés et réfléchis »

On connait sa moto, on connait son arme, on ne connait pas encore son motif, mais le tueur au scooter affole juifs, arabes, chretiens, laiques, bref TOUS.
Chacun se sent visè  à Toulouse , à Montaubon, dans les environs,
Tel est le visage de la terreur, mais que dire de la terreur antisemite?

Je cite un temoin: De mauvaises blagues juives disent que les Juifs sont paranoïaques. Mais nous avons quelques raisons de l’être. Partout en France, les écoles juives vivent derrière des portes grillagées. C’est une situation inacceptable, mais que nous finissons par accepter.» Et d’ajouter: «Pour nous, vivre avec les menaces de mort, c’est le quotidien. Il n’y a qu’à voir ce qu’on lit dans la presse de certains pays ou sur Internet.

Toulouse n’est malheureusement qu’un point de plus sur la carte du monde ou l’on tue des enfants uniquement parce qu’ils sont Juifs.
Si le monde entier, vous,  moi, lui ne combattons pas cette horreur, que dirons nous du monde du XXIeme siecle ? Qu’il est aussi cruel que le moyen age, aussi aveugle qu’à l’époque des pogroms, aussi horrible que le XVeme siecle avec l’ Inquisition et qu’il se rapproche à grands pas du XXieme siecle de la Shoah. Arretons, cessons, combattons la bête humaine qui est en nous.
A voir, à entendre ces tueries, je me dis que nous ne sommes pas en 2012, mais plutot en 1012, en l’an 12 , en l’an 2012 avant JC.


L’ Iran entre Swift et Switch

17 mars 2012

L’Iran est banni du réseau de virements bancaires internationaux Swift 

Le réseau SWIFT est un réseau interbancaire qui offre une palette de services extrêmement diversifiés : transferts de compte à compte, opérations sur devises ou sur titres, recouvrements, etc.
L’intérêt du réseau SWIFT est d’assurer la non-répudiation des échanges : aucun tiers ne peut nier avoir effectué une transaction. 

Le sixième producteur mondial de brut – et numéro deux au sein du cartel de l’OPEP – verra ses liens avec le principal réseau de virements bancaires coupés. C’est une décision sans précédent, au XXIeme siecle on ne peut concevoir de commercer sans le swift. Vous voulez payer une location pour l’étè à Miami, vous importez, vous exportez, vous faites passer de l’argent à vos proches ect..ect, tout se fait à travers le réseau Swift.

Une quarantaine de banques iraniennes, assurant 80% des transactions du pays, utilisent Swift; bloquant les pétrodollars, cette décision complique aussi l’ensemble des autres exportations – pétrochimie, textiles, pistaches – dont le total approche 40 milliards de dollars par an.
Que vont donc  faire les commercants perses  ?
Comment exporter sans Swift? Cela peut signifier revenir aux temps du fax mais aussi passer par des banques de second ordre, absentes des Etats-Unis et donc moins sensibles aux pressions. Avec l’Inde par exemple, qui achète pour 1 milliard de dollars de produits iraniens chaque mois, «Téhéran se fait aussi payer en roupies ou en riz, ce qui reste un problème car cela oblige cependant l’Iran à dépenser ses recettes pétrolières en Inde».

Les sanctions sont dirigées par les Etats UNis, mais pourquoi donc ces mèmes Etats-Unis ont  vendu du blé en masse (120 000 tonnes) à la République islamique ces deux dernières semaines ?   le baton et la carotte ?  Obama essaie  à tout prix de dépasser le 4 novembre.  Aprés ?  le déluge !

Et pour les ayatollah, Swift ou Switch l’heure du choix approche.


La journée du sommeil

16 mars 2012

16 mars c’est la journée du sommeil
Attention, si vous vous endormez à la lecture de cet article, c’est le signal «d’alarme» pour consulter votre médecin. Bon, vous êtes bien éveillés donc je vous invite a lire un bon article sur le sujet journée du sommeil

Quand à moi je retourne dormir, je veux profiter de cette journée du sommeil


Ces établissement qui ne pensent qu’à plumer leurs clients

14 mars 2012

Greg Smith de la célèbre banque d’affaires américaine Goldman Sachs,
dénonce le fonctionnement “toxique et destructeur » d’un établissement qui ne pense qu’à plumer ses clients.
Goldman Sachs n’est pas la seule institution bancaire dans ce cas, je crois que chacun d’entre nous identifiera sa propre institution financière. Les temps ont changé, intégrité, humilité, et service apporté au client sont remplacés par comment le vous plumer vite et bien!

Résumé: [ lire l’article intégral sur le NYTimes]

Aujourd’hui, c’est mon dernier jour chez Goldman Sachs. Après douze ans passés dans la société je crois y avoir travaillé assez longtemps pour comprendre l’évolution de sa culture, de son personnel et de son identité. Et je peux dire en toute honnêteté que l’environnement y est désormais plus toxique et destructeur que jamais.
Pour décrire le problème en termes simples, les intérêts du client continuent de passer au second plan dans la façon qu’a la société de fonctionner et de calculer comment gagner de l’argent.

Le public, sceptique, en sera peut-être étonné, mais la culture était un élément essentiel du succès de Goldman Sachs. Cette culture était affaire de travail d’équipe, d’intégrité, d’humilité, de service apporté au client. Elle était le mortier invisible qui garantissait la cohésion de cette formidable entreprise, qui nous avait permis de nous assurer la confiance de nos clients pendant 143 ans. Il n’était pas seulement question de gagner de l’argent : une société qui n’a que cela en tête ne tient pas longtemps. La fierté et la foi dans l’entreprise jouaient aussi un rôle. J’ai le regret de dire que quand je regarde aujourd’hui autour de moi, je ne vois pratiquement aucune trace de cette culture qui a fait que j’ai tant aimé travailler ici pendant des années
Autrefois, le leadership était une affaire d’idées, il importait de donner l’exemple et de faire ce qu’il fallait. Aujourd’hui, si vous rapportez assez à l’entreprise (et n’êtes pas un tueur psychopathe), vous serez promu à un poste influent.

Quels sont les trois moyens les plus rapides de s’imposer en tant que leader ?
a) Rentabiliser les « intérêts » de la société, autrement dit convaincre ses clients d’investir dans les actions et autres produits dont nous nous efforçons de nous débarrasser parce qu’ils n’ont qu’un faible potentiel de rendement.
b) Partir à la « Chasse à l’éléphant » : pousser ses clients – dont certains ne sont pas naïfs, d’autres si – à acheter ce qui sera le plus profitable pour Goldman. Vous allez peut-être me trouver démodé, mais je n’aime pas vendre à mes clients un produit qui n’est pas bon pour eux.
c) Se retrouver à un poste où l’on a pour mission de négocier des produits opaques affublés d’acronymes à trois lettres.

PS: Merci Greg Smith de claquer la porte, il n’est jamais trop tard pour nous avertir, pigeons que nous sommes! Mais avons nous une autre option, une issue de secours en ces temps de mondialisation sauvage ?