Retrospective/synthèse 2023, l’année où Israel a failli disparaitre

28 décembre 2023

Certes, Il y a eu en 2023 quelques événements qui ont marqué la planète comme la suite de la guerre Ukraine-Russie, des inondations et feux dévastateurs à Hawaï, des inondations en Grèce et en Libye, des tremblements de terre au Maroc et en Turquie, des mega feux au Canada, des dégâts SERIEUX de la nature puis les chose rentrent dans l’ordre, la vie continue …. Mais ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 dépasse de par ses paramètres de loin tous les autres événements de l’année: 2023 est l’année ou Israel en tant qu’entité Juive a failli tout simplement disparaitre !

Le 6 octobre nous laisse 50 ans après la surprise de la guerre de Kippour 1973.
50 ans après Israel est devenu l’Etat StartUP mondial, un pays riche avec des réserves pétrolières immenses et exportables, des inventions hi-tech et militaires qui font jaser quand ce n’est pas jalouser bien des pays et ce aussi parmi les plus évoluées de la Terre.
Israel est considéré comme une SUPER PUISSANCE, invincible, un peuple sûr de lui-même et dominateur pour reprendre la phrase de De Gaule en 1967, cette phrase avait en 1967 un arrière gout d’antisemitisme mais il me semble que le 7 octobre 2023 alors que nous fêtions Sukkot et Simha Tora nous nous sentions sûr de nous, de notre puissance, quant à “dominateur” nous l’étions de force ou de gré car nous occupions toujours la Cisjordanie et les millions de Palestiniens. Nous avions appris a vivre ainsi repoussant aux calandres grecques un accord de paix pour 2 Etats l’un Juif, l’autre palestinien et ce pour 1000 et une raisons et responsabilités des 2 côtés belligérants avec en plus une entité terroriste qui ne cherchait qu’a nous détruire au Sud et au Nord d’Israel, le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban au service de l’Iran des Ayatollah.

La vie continuait pas comme un long fleuve tranquille comme le veut le proverbe mais comme un long fleuve ou il y avait par ci par la des secousses mais reprenait aussitôt sa trajectoire de fleuve plutôt tranquille sous les cris par ci par la de ses ennemis sur les rivages.

C’est ainsi que l’effet de surprise fut total en ce matin du 7 octobre, il semblerait qu’il y a eu des traites en Israel car les envahisseurs ont trouvé portes ouvertes et un temps bien défini pour opérer en toute tranquillité sans être inquiété d’être combattu ou bombardé mais je laisse ce point de cotê il s’agit de géo-politique des Etats Unis. C’est un registre trop crucial qui doit être traité à part.

Donc je reviens au matin du 7 octobre, des envahisseurs qui violent, tuent, brulent ,sèment la panique, neutralisent les bases militaires et s’enfoncent ainsi en territoire israélien. Il faudra ensuite de nombreux jours pour reprendre le pouvoir et les éliminer du territoire “conquis” le 7 octobre.
Ce n’est qu’ensuite que Tsahal passera de défense en contre offensive à Gaza. Mais une partie du sud d’Israel s’est trouvée isolée et sans défense pas mal de jours.

Imaginons que le Hezbollah ait eu aussi la même intention, avec ses forces armées et ses centaine de milliers de missiles longue portée et précis. Ils auraient envahi la Galilee, bombardé
le centre d’Israel et paralysé ainsi l’organisation et l’envoi de renforts. Israel aurait été coupé en 3 et débordé et ce avant même de considerer que les Palestiniens de Judée Samarie auraient pu profiter de l’aubaine pour accentuer le chaos. L’effet de surprise aura eu le dessus et je ne saurais dire si dans un tel scenario quel Israel – si Israel – nous aurions eu aujourd’hui.
Israel a failli disparaitre le 7 octobre, notre chance aura été que l’effet de surprise a aussi surpris le Hezbollah qui était lui aussi sous la conception d’un Israel Super Puissance.
Cette hésitation a permis à Israel de se reprendre et de contre attaquer et les combats féroces se poursuivent encore en ces derniers jours de 2023.
2023 Année tragique où Israel a failli disparaitre, le reste des événements de l’année sont des peanuts à coté.
Les manuels d’histoire sont remplis de civilisations éteintes parce que de belles paroles ont endormi leur méfiance et les ont convaincu de faire passer les armes au second plan.
L’homme étant l’homme que l’on connait de par l’Histoire, il n’y a que par les armes et les larmes qu’Israel reprendra le droit d’exister, d’être craint et respecté.

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PS: Le passage 2023 → 2024 se fera donc cette année sans champagne ni feux d’artifice
mais dans une campagne de guerre et de sacrifices.


Cruel dilemme

22 décembre 2023

Fin d’année, le père Noel est presque à notre porte mais cette année 2023 ce n est pas des étrennes qu’il nous apporte mais un dilemme, un dilemme que je qualifierais deCRUEL.

Tsahal est pratiquement arrivé à situer et isoler les chefs du Hamas, Sinwar et Cie ces Hins cruels envers les leurs,leur propre population deportée, affamée, qu’envers les civils et otages israéliens.
Dans ce périmètre limité Tsahal contrôle tout ce qui est au dessus du niveau ZERO, le Hamas contrôle tout ce qui au dessous du niveau ZERO y compris les otages.

Deux options s’offrent à nous:
Soit nous cessons la guerre totalement et définitivement comme le réclame le Hamas et nous obtenons les otages en vie, soit nous continuons la guerre et le Hamas tuera ces otages avec lui.
Cruel dilemme, si nos choisissons l’option 1 , Israel n’aura pas réussi à éradiquer de Gaza les dirigeants et tôtou tard ils nous attaquerons et ce sera nos enfants et petits enfants qui paieront le prix futur.
Choisir l’option 2 équivaut à sacrifier environ ces cent otages.

Tuer les dirigeants du Hamas et sauver les otages me semble une mission impossible, il faudrait une ingéniosité incroyable, une chance inouïe et des surhumains comme soldats .

Je ne veux pas m’avancer à choisir l’option 1 ou l’option 2 c’est inhumain et au delà de mes forces psychiques aujourd’hui affaiblies par cette subite et longue guerre, ce sera décidé si ca ne l’est déjà par les dirigeants en Israel en accord avec le patron américain.

to be or not to be

Gagner la guerre et sacrifier les otages ou sauver les otages et perdre la guerre ou le fameux TO BE, OR NOT TO BE de William Shakespeare.
Gagner ou perdre la guerre englobe tous les aspects physiques et psychologiques ainsi etsurtout la force de dissuasion future qui sera considerée par les autres forces ennemies Hezbollah, Ayatollah , Iran ect…

Alors ? A suivre …….

Une autre possibilité m’apparait encore possible, ce serait la fuite des dirigeants du Hamas via les tunnels et l’Egypte vers Alger et la liberation des otages encore en vie contre un cessez le feu qui serait de facto la fin de la guerre déclarée le 7 octobre, mais des opérations ciblées continueront d’avoir lieu et ce en attendant que l’Autorité palestinienne ait les capacités et la volonté de reprendre Gaza sous sa tutelle.
un  long processus …….

A suivre ………..


C’est dur et ça dure

17 décembre 2023

La guerre dure , perdure dejà plus de 2 mois, plus de 10 semaines, plus de 72 jours, plus de 1700 heures, plus de 100,000 minutes, c’est énorme car chaque minute pèse comme une éternité et apporte ses infos du front qui n’en finissent pas. D’ailleurs les plus deprimés sont ceux qui restent collés à la télé devant des presentatrices qui se prennent pour des journalistes et qui en savent moins que vous et moi, et font du copy/paste des chaines télés concurrentes. Rien de nouveau on se croirait encore dans la propagande vaccin/covid ou dans l’attente de la victoire de l’Ukraine tant proclamée par les télés au service de celui qui les finance en pub ou directement en Euros/Dollar

Nous étions habitues à des guerres éclairs comme celle des 6 jours, des guerres de maximum 3 semaines comme celle de Kippour et nous voilà surpris et coincé avec une guerre dont on ne sait quand elle finira et comment mais dont on connait que trop le traumatisme qu’elle laissera, une plaie profonde dans nos ames et une cicatrice aussi grande que celle de la Shoah dans notre inconscient car ce qui s’est passé le samedi 7 octobre 2023 est une mini Shoah ou les Hins Hamas ont tués , pendus, brulés, violés, massacrés sans conscience humaine.

Et voila qu’aujourd’hui avec nos soldats au front, nos kidnappés dans les geoles souterraines du Hamas, les familles qui ont un fils/mari au front un fils/pere/frere prisonnier ou blessé grave dans un hopital, le peuple deprime , avec chaque matin l’annonce matinale du nombre de morts de la veille, 2 en general, du nombre de blesses, 3-4 minimum et les avions bruyant au dessus de nos tetes qui vont larguer leurs bombes ou riposter au Hezbollah. Il n’y a pas de fin, ca se reproduit tous les jours et comme deja dit 72 jours c’est trop, ca dure , ca perdure et c’est DUR.

Je prefere alors sortir en ville, prendre l’air comme on dit, ici tout à l’air normai, pas de joie bien sur mais chacun vague à ses occupations, aucune envie de faire du shopping, encore moins d’aller au resto, alors je prends un café noir takeaway et m’assied en songeant et esperant. Je songe à ces merveilleux soldats qui donnent leur vie pour sauver Israel de l’extermination, je leur suis tellement reconnaissant, ce sont eux et surtout eux qui par leurs sacrifices nous sauvent. Je me sens redevable comme jamais je ne l’ai été dans ma vie, et je ne peux ni ne pourrait leur rembourser ma dette d’ou mon malaise, ma deprime et le blues qui me traversent. Je songe aussi à ces palestiniens qui errent avec leurs enfants et n’ont plus de maison pour dormir et s’abriter par la faute de leurs dirigeants et je me retrouve à esperer la paix sur Terre, la paix en Terre Sainte, mais pour cela me dis-je il faut un Israel fort et puissant qui decouragera ses ennemis . C’est pourquoi malgré les evenements et nouvelles parfois desastreuses le peuple se pince les levres et continue le combat. Israel me dis-je n’a qu’une option: vaincre et gagner la guerre. J’en suis convaincu, et cela me redonne force et courage pour continuer d’affronter le demain inconnu .


Israel: état des lieux et état d’esprit qui règnent après 70 jours de guerre

16 décembre 2023

PS:cet article a été écrit par Ron Ben Ichai*, je l’ai traduit et le reprends partiellement parce qu’il exprime réellement et profondement l’état des lieux et l’état d’esprit qui règnent en Israel après 70 jours de guerre.

Personne ne sait quand cette guerre prendra fin. Il est difficile d’en voir l’image finale en ce moment. Il est encore impossible de savoir si le front nord prendra feu ou non, ce qui sera fermé avec les Houthis et si la poudrière de Judée-Samarie explosera. Nos vies sont pleines de points d’interrogation. Notre humeur va d’une dépression profonde à une dépression plus profonde. Notre bulle a éclaté. L’illusion qu’il est possible de mener une vie relativement normale ici et de manœuvrer d’un round de combat à l’autre sans s’engouffrer s’est évaporée.

En fait, ce n’est pas exact ! Le tableau n’est pas si noir. Il y a des sections grises qui deviennent plus claires. Il y a pas mal de points de lumière, qui augmentent et se multiplient. Parce que ce que nous savons, c’est qu’Israël se bat. L’addiction à la tranquillité a disparue. La volonté de payer un prix pour vivre ici a été renouvelée. Pendant trop longtemps, nous avons marché sur la pointe des pieds, en essayant de ne pas faire tanguer le navire, en payant des pots de vin à nos voisins, en faisant attention de ne pas trop brusquer ceux qui nous haïssent, en faisant tout pour que l’illusion de calme perdure pendant une autre année, un autre mois, un autre jour.

Pendant la deuxième guerre du Liban, le pays était paralysé, gelé et pétrifié face aux 8 morts à Maroun a-Ras. Dans toutes les rounds à Gaza, les responsables politiques (presque toujours c’était Netanyahou) étaient saisis d’horreur à l’idée que des centaines de soldats seraient tués si nous osions envisager d’éliminer le Hamas. Nasrallah est devenu notre menace officielle. Nous attendions ses discours comme un accusé attend son jugement, tout comme un contribuable attend l’avis de l’agent fiscal.

Donc ça y est, ca aussi c’est fini! La catastrophe du 7 octobre a balancé tout cela.

Mardi dernier, 10 officiers et combattants sont tombés dans une bataille féroce à Sujaiya. La plupart d’entre eux sont originaires de Golani. Un tel événement, il y a un an, aurait paralysé Israël pendant deux ans. Plus maintenant. Nous avons ravalé nos larmes, nous nous sommes raclés la gorge, nous nous sommes pincé les lèvres et nous avons continué.
Oui, nous atteindrons bientôt les 500 soldats morts (près de 80% d’entre eux sont tombés le 7 octobre), mais personne n’envisage de baisser les bras, de sombrer dans un désespoir et de rentrer à la maison la queue entre les jambes. Et nous n’avons même pas encore parlé des civils qui ont été massacrés en masse le Shabbat du 7 octobre.

Nous ne devons pas oublier que c’est ce que nous faisions depuis des générations. Toutes les rounds à Gaza étaient une honte. Toutes les attentions faites à Nasrallah étaient une honte. Notre société d’abondance croyait qu’il était possible de continuer à tricher avec la météo et forcer les cartes.
Les deux derniers mois nous ont appris qu’il y a une limite à chaque ruse, et maintenant nous sommes dans une deuxième guerre d’indépendance, après laquelle, prions pour, les choses seront complètement différentes.

Les bonnes nouvelles: toute la région le regarde et le voit. On voit Israël payer un lourd tribut à Gaza, mais sans cligner des yeux. On voit un Tsahal puissant opérant sa machine de guerre imparable, insensible aux jours difficiles. On voit le public payer des prix inimaginables, mais ne pas baisser la tête. Ce que le monde voit, c’est un pays invincible qui revient à lui-même.

Les démonstrations d’héroïsme sont étonnantes. Pas seulement de la part des combattants. Des habitants et des civils qui se sont battus pour leur vie, des escouades d’alerte, des braves policiers, tous ceux qui ont sauté de la maison le 7 octobre et se sont précipités vers le sud pour arrêter les sauvages avec leurs corps. Pas de questions posées, pas de calculs et pas de remise en question . Et même notre société civile est également en train d’émerger en force. L’engagement de tous dans l’effort de guerre, la créativité, le volontariat, la détermination et le courage. Tout cela est sans précédent

Il n’y a pas une autre armée dans le monde où le pourcentage d’officiers tombés au combat est si élevé. Il n’y a pas d’autre armée au monde où le terme « après moi » est aussi réel et concret. C’est ainsi que le commandant du bataillon 13, le lieutenant-colonel Tomer Greenberg, et le commandant du bataillon 53, le lieutenant-colonel Salman Habeka:
Un Kibboutznik et un Druze. Un Golani et un Tankiste. Dans leur vie et leur mort, ils ne se sont guère séparés. C’est ainsi que le major Ariel Ben-Moshe, de l’unité de l’Etat-major général, a tout quitté ce Shabbat pour foncer vers le Sud. Sa mère, Galit Waldman, nous a tous glacés lorsqu’elle a dit après sa chute qu’elle n’était pas en deuil maintenant, parce que maintenant nous devons gagner. Elle fera son deuil plus tard.

L’alliance israélienne vit, encore, toujours en marche, et combat aussi. Avec les manifestations hebdomadaires l’an passé il y a eu des essais de nous défairer ici en nos composantes. Ils ont essayé de séparer les combattants des officiers, entre gauchistes et de droite, entre religieux et laïcs, entre ashkénazes et séfarades. Pendant un moment, cela a semblé fonctionner. Mais quand nous avons été appelés au champ de bataille, cela a échoué.
À l’hôpital de réadaptation de Sheba, j’ai rencontré deux combattants. L’un d’eux, le fils d’un ami très cher, m’est bien connu. Officier de reserve dans les blindés . Ashkénaze, une famille très bien établie, des opinions politiques de centre-gauche. Il a été grièvement blessé. Son ami est religieux, colon, avec de longues perruques (et une guitare). De droite, peut-être même ultra-orthodoxe. Ils s’étreignirent. Il était impossible de se méprendre sur l’amitié qui régnait entre eux. Lorsque vous êtes assis dans le même tank, que vous portez la même civière ou que vous prenez d’assaut le même tunnel à Jabaliya, vous n’êtes ni religieux ni laïc, de droite ou de gauche. Vous êtes Israélien.

Cette guerre ne peut se terminer par aucun autre résultat que la victoire. Cela doit être clair. Elle ne peut faire l’objet d’interprétations. Elle devrait inclure la mort violente de tous les dirigeants du Hamas, de toutes les armes et de toutes les formations, cela devrait inclure le meurtre ou la capture de la grande majorité des membres de la force Nukhba, les nazis d’aujourd’hui. Il devrait inclure le Hamas sans pouvoir à Gaza le lendemain. Il est préférable de le faire le plus vite possible . Celui qui pensait que nous aurions tout le temps du monde se trompait. Il ne faut pas quitter des yeux la balle et la cible.

Un résultat clair, décisif et sans équivoque remodèlera la dissuasion israélienne dans l’espace violent dans lequel nous vivons. Un espace où il n’y a pas de place pour les faibles, les hésitants ou les «fatalistes ».

PS: * journaliste et analyste militaire


Des chiffres et des …..

10 décembre 2023

Tsahal a commencé à publier les chiffres concernant le nombre des blessés et des morts au combat depuis le 7 octobre. Des chiffres qui glacent le sang.
1593 blessés et 425 mort au combat.
Je retiendrais surtout 255 blessés graves c-a-d amputés, des jeunes de 20-25 ans qui se retrouvent subitement victimes des horreurs de la guerre, c’est le pire qui puisse arriver à ces jeunes -nos héros- qui avaient la vie devant soi et se retrouvent dans ce que nous ne pouvons décrire tellement c’est tragique. A l’écrire j’ai des larmes aux yeux ……
Depuis les manoeuvres on recense pour chaque jour de combat en moyenne 2 morts et 4 blesses graves, sans évoquer les blessés légers/moyennement.
Rappelons que le 7 octobre uniquement le Hamas a sauvagement tués plus de 1000 personnes ce qui est énorme, il représente 500 jours de combats ! Et 1000 personnes exterminés en Israel c’est l’équivalent de 36,000 personnes exterminées aux Etats-Unis si des terroristes passaient la frontière du Mexique et appliquaient le modele Hamas du 7 octobre.
C’est prendre l’ampleur du désastre qui ravage Israel, des chiffres ça reste des chiffres, des statistiques, mais des chiffres de tués et blessés au combat ça glace le sang, ça nous ramène aux horreurs de la guerre que nous ne voulions voir venir et qui un 7 octobre Shabbat et jour de fête de Simha Torah nous a explosé en pleine gueule.

L’histoire nous enseignait que l’humain vivait des périodes calmes plutôt longues avec des irruptions de guerres. L’histoire réelle est que l’humain vit plutôt de longues périodes de guerres avec des irruptions de calme.


Jours cruciaux

4 décembre 2023

Je ne sais comment definir ces jours-ci, jours critiques, jours cruciaux, jours fatidiques . La guerre a repris de plus belle, et cette fois ci c’est surtout le sud de la bande de Gaza qui est visé, c’est le coeur stratégique où tous les terroristes du Hamas se sont réfugiés dans les profondeurs des tunnels.
J’entends ce soir sans cesse les avions dans le ciel juste au dessus de ma tête, c’est leur route pour aller bombarder ces Hins qui détiennent encore bon nombre d’otages: enfants, femmes et vieillards …
Les combats font rage:  Tsahal se retrouve maintenant en plein milieu, entre  les habitants palestiniens, les nombreux réfugiés du nord de la bande passés au sud et les terroristes éparpillés dans la population et cachés dans les tunnels.
Une guerre que nous avions refusé de faire depuis la guerre du Liban en 2005.

ces jeunes soldats , nos heros
Aujourd’hui c’est un quitte ou double qui se joue sur le terrain militaire, diplomatique et surtout psychologique.

Il faut abattre les dirigeants et tout l’appareil Hamas s’effondrera comme un chateau de sable, les combattants, les soutiens, les appareils militaires la logistique la police civile et les institutions civiles. Il ne restera plus rien du Gaza du 7 octobre 2023, tout sera à reconstruire pour un avenir à définir.
Mais si Tsahal échoue c’est dire la défaite qu’Israel encaissera et sera obligé a assumer, pas de tranquillité pour les habitants des frontières non seulement dans la bande de Gaza mais aussi à la frontière libanaise avec un Hezbollah plus arrogant et encouragé par les résultats.
Israel, pour sa survie et son avenir, ne peut se permettre de perdre. Il n’y a qu’une option, abattre le Hamas et décourager le Hezbollah qui saura qu’il n’a plus qu’a bien se tenir si il ne veut pas transformer le Liban en Gaza 2.
Le 3-4 jours jusqu’a Hanouka sont donc des plus critiques et il ne me reste qu’à espérer que le premier soir de Hanouka nous pourrons allumer la premiere bougie en nous disant qu’un grand miracle vient d’avoir lieu, nos jeunes soldats – ces héros. – ont combattu comme des Maccabee et nous permettent d’entrevoir une lueur d’espoir face aux forces des ténèbres que représentent ces Hins, inhumains, bêtes féroces que sont ces terroristes du Hamas.
Amen .