Le mot du jour

7 avril 2023

Le mot du jour nous vient de Didier Raoult qui lui même l’emprunte à Ayn Rand (née Alissa Zinovievna Rosenbaum), philosophe américaine d’origine russe, juive athée

    Vous pouvez ignorer la réalité, mais vous ne pouvez pas ignorer les conséquences d’ignorer la réalité”.
    Ayn Rand

En anglais :

« You can avoid reality, but you cannot avoid the consequences of avoiding reality.


Lectures d’hiver: Cécile Ladjali / la nuit est mon jour préféré

2 mars 2023

Par hasard j ‘ai découvert Cécile Ladjali au moment où elle effectuait une tournée en Israel pour présenter son dernier roman “la nuit est mon jour préfèré”.
En Israel pour la première fois alors que son roman évoque ce pays avec un psychiatre israélien Tom qui est déchiré de toutes parts, son amour pour Roshan la palestinienne qu’il traite, sa mére qui l’a repoussé depuis qu’il était dans son ventre, son malade Steiner qui lui fait des leçons, sans parler des souvenirs sur le “naufrage”  Soyouz dont le cosmonaute était en relation avec la sœur jumelle de sa mère. Bref un roman compliqué à l’image du conflit israelo-palestinien. Il faut lire et relire pour en tirer les ficelles et je n’ai pas eu ni le temps (mon livre digital est automatiquement repris après 20 jours), ni la patience.

Par contre le coté idées/philosophique est trés riche, n’oublions pas que l’auteur est avant tout une linguiste: les fous, le dialogue inter-humain, le message dans l’art, la solitude (du psychiatre ou de l’homme en général), l’intrusion du smartphone, la cacophonie genérale qui symbolise la dechéance et la chute de l’Occident, la bonté, la colere et la vengeance, bref les choses de la vie et chapeau à Cecile Ladjali qui a su mettre en evidences ces multiplicités chez l’homme.
J’en retiendrais surtout sa remarque sur le mot visage et le mot vie

Le mot visage (פָּנִים) en hébreu est toujours au pluriel. Il en va de même pour le mot vie (חַיִי.). Il y a toujours plusieurs visages et plusieurs vies

C’est vrai, en français on parle d’un visage ou d’une vie, mais ces expressions sont multi-dimensionnelles en hébreu, nous avons tous plusieurs visages et plusieurs vies selon les expressions et les temps.
Chez Tom il y avait la vie uterine, la vie après la naissance et aussi la vie apres la mort, la preuve est l’influence de sa defunte tante sur le climat entre sa mère et lui-même.

Et voici un aperçu de ces choses de la vie…..

P24/ Les fous aussi entendent mieux que nous. Ils devinent ce qui se cache derrière les mots, sous la syntaxe. Ils débusquent dans un timbre de voix la note suspecte, celle qui révèle la vérité de l’ensemble. L’ensemble en question, c’est le grand mensonge verbeux que nous tricotons chaque jour pour nous tenir chaud. L’humanité en bonne santé ment et se ment

P48/ Et comment sont-ils, tous les autres ?
— Ils font mine d’écouter les voix, mais ils ne les entendent pas.
— Ils ne les comprennent pas, c’est cela ?
— Non.
— Et pourquoi sont-ils incapables de comprendre ce qu’on leur raconte, monsieur Steiner ?
— Il y a plein de raisons à cela. La première est que chacun est centré sur son nombril, sur ses petites préoccupations intimes, au point qu’il ne reste plus de place pour personne. Et il y a d’autres raisons : la fatigue que génère l’empathie, la peur de rencontrer son voisin, le dégoût de la différence, le renoncement au voyage.

P48/ car l’art a engagé un dialogue entre nous. Et je suis triste car je pense qu’il n’y a que les œuvres d’art, les films, les livres, les tableaux ou la musique qui pénètrent vraiment nos consciences et nous somment d’être en mesure d’entendre ce que l’autre nous raconte

P61/ Car je suis convaincu d’une chose : c’est la certitude qui rend fou. Je lui préfère le doute. Vouloir connaître la vérité, c’est avoir de l’appétit pour le crime. C’est prendre le risque de perdre la raison. Ce qu’a vu Hamlet, la vérité qu’a vue Hamlet – le spectre – le promène au bord de la folie. Hamlet est paralysé car la vérité que lui donne à voir le fantôme de son père est trop forte.
…. Or, il y a fort à parier que c’est dans ce doute que se situe la vérité.

On est seul : dans l’infini du ventre, de la mer, ou du ciel. On est seul et on ne sait rien. Alors pourquoi ne pas préférer l’ignorance à la certitude

Or la volonté de faiblesse n’est-elle pas belle, elle aussi ? Cette faiblesse est notre doute. Et notre doute est notre condition d’existence. Le doute n’est pas un contenu de savoir, il ne nous offre aucun confort, aucune assise, mais il est le ferment de notre humanité. La conscience que nous avons de la cécité et de la surdité qui nous définissent nous oblige à dépasser les contours perceptibles des corps et des voix. Elle nous contraint à aller chercher au-delà de ce que notre être faillible se borne à percevoir. Borgnes ou culs-de-jatte, nous avançons dans une forêt de signaux ténus et il nous faut être sensibles aux vibrations. C’est ainsi que nous devenons des prophètes

P65/ il n’était pas normal que les médias occupent davantage le terrain que les scientifiques dans ce genre de situation. C’était pourtant ce qui se passait. C’est d’ailleurs ce qui se passe toujours.

Pour Duras, cette victoire du contingent sur l’essentiel, de la vulgarité sur l’intelligence devenait la traduction d’un renoncement entretenant un rapport avec le suicide de nos civilisations dites avancées. La cacophonie générale ressemblait à la chronique d’une mort annoncée : la nôtre

P88/ . L’accès à la conscience d’une vérité, quand elle se fait par la parole, peut avoir ce goût amer que le silence contribuait à adoucir. À quoi bon dire l’amer ? Il faut sans doute lui préférer l’aigre-doux du non-dit dans certaines situations. Je crois aussi qu’il y a parfois plus de courage à se taire qu’à formuler les choses

P97/ je lui ai demandé pourquoi elle me trouvait intelligent – Parce que vous doutez de tout

P107/ Le monde de ma mère tient dans le rectangle d’un iPhone. Le monde entier, d’ailleurs, s’inscrit dans le cadre d’un téléphone portable. On dialogue avec soi-même. On ne vise que notre centre. Plus de marge, plus d’arrière-plan, plus de perspective. Tout est plat. Tout est pauvre. Ne reste une place que pour notre figure défigurée par le zoom, que pour notre visage trafiqué par l’option modifier : plus de sépia, plus de lumière, plus d’ombres, plus de couleurs. Plus, plus, plus. Tout est faux, parce que nous sommes seuls sans les autres et que cet effacement nous place en dehors de la réalité
Nous construisons notre monde à la faveur de ce grossissement de l’ego et au détriment d’autrui

P108/ Je pense que cela est dû au fait qu’à la seconde où des visages apparaissent dans le cadre immatériel de l’ordinateur, nous ne sommes plus en présence de l’humain mais de son reflet trompeur

P139/ je comprends qu’on accède à la bonté auprès d’une présence qui nous permet de nous décentrer. La joie doit être communiquée. Et inversement : je crois qu’éprouver de la joie au détriment des autres, c’est faire le mal. Quand je suis triste, je suis méchant. Je suis un être amoindri et je nie mon semblable. Je dois me déployer vers lui. Je dois m’accroître en action et en pensée vers cet autre qui me donnera du bonheur

P141/ Ignorer notre colère et échanger avec la personne qui nous contrarie : voilà la tactique`

P155/ Je me dis souvent que l’art est la mise en œuvre d’un remplacement et qu’il manque toujours quelque chose à l’artiste

Créer est une lutte contre le désespoir

P169/ Être juif, c’est lire un crayon à la main. Pas pour acquiescer, mais pour remettre en question. Il faut admettre qu’on ne sait rien et qu’on se noie

P187/ La colère peut faire preuve de clémence, si on parvient à l’émouvoir. La vengeance, jamais. Elle est un torrent de boue qui dévale un flanc de montagne après l’orage et qu’on ne freine pas

Car la vengeance est sœur de la colère et par nature, la colère se trompe d’objet. Elle vise à côté. Aucun raisonnement là-dedans. Une illusion. Un délire de puissance. C’est tout

P205/ Parce que la nuit, quand on ne trouve pas le sommeil, qu’on se repasse le film de la journée, que l’on fait la liste de chaque manquement, crispation, imperfection de nos vies, on admet que la mécanique est grippée et qu’il est nécessaire de prendre une décision radicale. La nuit, on construit un discours imparable, orné d’arguments puissants, de théories cruelles, toutes destinées à faire tomber l’édifice de certitude chez l’autre, à fissurer la digue de sa mauvaise foi, afin que s’y engouffre l’eau, l’océan entier de notre détermination à prendre le dessus, à noyer une conscience chérie mais devenue trop présente

Nous sommes tous enfermés. Roshan chez moi. Steiner dans sa cave et aujourd’hui dans je ne sais quel purgatoire. Phil dans sa navette. Hannah dans son coma. Moi dans le ventre de Meredith. Les Palestiniens dans la bande de Gaza. Les Israéliens dans leur paranoïa. Ma mère et Simon dans leurs remords


Le mot du jour: De l’(in)utilité du masque

16 décembre 2022

De l’(in)utilité du masque

« Le masque est aussi inutile pour bloquer une maladie virale qu’un château de sable pour arrêter les grandes marées »

Dr Éric Loridan

Le port du masque n’apporte aucune protection contre le virus. Ce dispositif pourrait même se révéler dangereux, notamment pour les patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance respiratoire.


Le mot du jour, sur Twitter ….de l’époque

12 décembre 2022

« Si Twitter approuve les enchères d’une équipe avant une élection en fermant les voix dissidentes lors d’une élection cruciale, c’est la définition même de l’ingérence électorale »,

a déclaré Alon Musk. Et d’ajouter :

« Franchement, Twitter agissait comme un bras du Comité national démocrate, c’était absurde”.


Lecture d’été avec OLGA de Bernhard Schlink

6 septembre 2020

Ce qui m’a poussé à lire ce livre, c’est son titre OLGA, Olga c’est le nom de ma chère tante décédée prématurément à la suite d’une infusion de sang contaminé des années 90, tragique, car Olga pour moi, mon frère et ma soeur c’était une seconde mère, débordante d’amour pour nous et de bonté pour autrui. On peut vous donner de l’intérêt, de la compassion, de l’aide, de la … , de la…. mais rares sont les chère
qui s’adonnent á donner autant à autrui.

Et je reviens à l’Olga du roman, à son amour debordant pour Herbert qui lui n’est attiré que par l’aventure, le pole nord: « La mélodie de la vie d’Olga était son amour pour Herbert et sa résistance à Herbert, accomplissement et déception »

« C’est comme ça, garçon. Ce qui t’est donné, tu ne peux en profiter que si tu l’acceptes. »

« Tu me manques dans tout ce que nous faisions ensemble et que maintenant je fais seule. Et dans tout ce que je fais seule et que nous n’avons pas encore fait ensemble, mais dont je sais que nous pourrions le faire.« 

Et quelques « vérités » ou comment prendre la vie, vues par d’Olga:

«Elle le savait bien, que les autres sont autres qu’on ne pense.»

« Face à la neige et à la glace, aux armes et à la guerre, là vous vous sentez à la hauteur, vous les hommes, mais pas face aux questions d’une femme.»

«Les gens sociables vivent dans le présent, les solitaires dans le passé. »

« Il y avait la femme de ménage, qui ne cessait de nous répéter que plus elle connaissait les humains, plus elle aimait les bêtes « 

« L’histoire n’est pas le passé tel qu’il fut réellement. C’est la forme que nous lui donnons»

Ce roman que l’auteur a fait en 3 parties, récit d’Olga, récit de Ferdinand (ou l’auteur) et enfin les lettres historiques d’Olga, sont 3 portraits d »Olga ou comme le dit Marianne Payot, de L’Express: « Olga », un sublime portrait de femme. »

Lorsque Émilie, deux ans plus tard, me quitta pour un étudiant, tout le monde fut là pour me consoler – c’était une gentille fille, mais – chacun y alla d’une raison pour laquelle ce n’était pas la fille qu’il me fallait.
 » Seule Mlle (Olga) Rinke ne donna pas de raison, mais me dit que la vie était une succession de pertes, et que je devais apprendre suffisamment tôt à en prendre mon parti »

Bernhard Schlink en apothéose écrit
Naturellement, je sais à présent que la petite-fille me rappelait sa grand-mère. Comme c’est beau, que dans le visage d’Adelheid je retrouve le visage d’Olga !

Oui moi aussi dans Olga j’ai retrouvé en mémoire ma tante, après tant d’années mais jamais oubliée

Note: 7 sur l’échelle RG


Le monde qui nous attend après la pandémie

5 Mai 2020

Le monde qui nous attend après la pandémie , d’après Michel Houellebecq
A écouter sur:

1. «Le monde après le coronavirus sera le même, en un peu pire»

2. Le coronavirus devrait avoir pour principal résultat d’accélérer certaines mutations en cours qui tendent à “dimi­nuer les contacts matériels, et surtout humains”. “L’épidémie de coronavirus offre une magni­fique raison d’être à cette tendance lourde: une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines

3. «Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner? 70ans, 75 ans , 80 ans?»,
«Jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur», qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort. ».


la (meilleure) définition du jour

26 avril 2020

A ce jour, je n’ai pas trouvé meilleure définition….. tout est dit et en bref.

CORONAVIRUS – “Crise sanitaire mondiale majeure de notre époque”, pour l’OMS, pire crise mondiale depuis 1945 selon l’ONU, la pandémie de Covid-19 fait des dégâts planétaires et son bilan s’alourdit chaque jour. Partie en décembre de Chine où elle semble maîtrisée, elle a fait le plus de morts en Europe -Italie et Espagne en tête- et frappe de plein fouet les États-Unis.
Un peu partout dans le monde, des décisions drastiques ont été prises -faute de vaccin ou de traitement éprouvé- pour limiter la propagation du virus, mettant le monde sous la menace d’une récession historique. Plus de la moitié de l’humanité est en confinement mais les mesures commencent à être assouplies, dans plusieurs pays, après de premiers signes de ralentissement de l’épidémie.

à suivre et redéfinir…..suivant les circonstances .


Réflexion sur une infamie

11 avril 2020

Mon esprit est embrouillé, pas vous ? confiné depuis je ne sais quand, l’esprit torturé par les infos toxiques des médias, spécialistes, virologues, prévisionnistes, alarmistes; il y a en a pour tous les goûts, pour tous les états d’esprit, rien n’est basé, tout n’est que spéculation et trafic de données statistiques, bref, notre monde a changé ou plus exactement notre vie a changé, et tout est dirigé, contrôlé par les nouveaux docteurs: Docteur Macron, Docteur Bibi ou Docteur Trump suivant les pays. Cette crise qui met en évidence notre faiblesse et notre non-savoir a permis à nos dirigeants de rendre des décisions qui ne sont pas de leur ressort, et nous suivons en direct leurs incertitudes, errements et les limites du savoir de leurs conseillers. De quoi nous rendre dingue !

ET NOUS VOYONS COMBIEN NOS REPONSES DEFINITIVES D”HIER VOLENT EN ECLATS FACE A LA REALITE D”AUJOURD”HUI > Haim Corsa , grand rabbin penseur de France.
ps:je fais plus confiance au penseur qu’au rabbin !

J’essaie parfois de fuir, de me réfugier dans mon monde ancien et bienveillant, la lecture, la littérature, la fiction, mais je n’y arrivais pas sans comprendre pourquoi, jusqu’à que le philosophe Jean-Marie Schaeffer n’indique que l’analyse de la littérature fait davantage appel à l’attention divergente (une association d’idées et de concepts) qu’à l’attention convergente (centrée sur la solution à un problème). Or, la crise actuelle mobilise la seconde au détriment de la première.

La Nature nous impose des changements de comportement et une prise de conscience.
C’est pas facile les changements à mon âge, la prise de conscience elle ne s’use que si l’on ne l’utilise pas dans le temps, mais ma mémoire d’écolier/lycéen reste intacte et me reviens cette tirade apprise par coeur:

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie
de Corona ?

En ce moment où en Israel on a délaissé bon nombre de nos ainés -que l’on surnomme ici les vieux- des maisons de retraite mourir du Coronavirus sans prendre à temps les mesures et dispositions qui auraient pu les sauver, me revient cette tirade de Don Diègue dans le Cid de Corneille. Je l’avais apprise par coeur, aujourd’hui je comprends encore plus sa signification et sa valeur. Elle pourrait être dite par chacun de ces ainés aujourd’hui disparus dont plusieurs ont fait dans leur enfance les camps de concentration puis réfugiés en Israel y ont fait leur nouvelle vie mais aujourd’hui ont été négligés/délaissés pour ne pas qu’ils occupent le peu de places disponibles aux soins intensifs.

L’infamie donc, le virus, le non-savoir, l’incertitude, la vieillesse, l’abandon, cela fait mal, très mal, l’homme moderne est malade et puis en écrivant à l’instant je m’aperçois que le mot malade contient le mot mal. Il faudra donc retirer ce mal pour retrouver l’Homme ….. un travail d’introspective de l’apres-Corona mais dont il nous faut prendre conscience au moment critique, maintenant.


Poison d’avril pour un poisson d’avril (2020)

31 mars 2020

Et si …. le Coronavirus était un poisson d’avril ?
Impossible c’est un poison d’avril !

poissondavril


Olmert sur ……  le Likud, Bibi, Poutine et le nucléaire iranien.

30 novembre 2019

En cette période d’impasse politique en Israel, oū une personne -Bibi- bloque tout pour échapper à la prison, il est interessant d’écouter son predecesseur l’ancien premier ministre Ehud Olmert qui aussitot accusé de corruption a demissionné et s’est presenté devant les juges.
On connait la suite et aujourd’hui sorti de prison il évoque, compare, analyse …….

Il n’y a pas de lien entre le Likoud d’aujourd’hui et le parti qui était autrefois. C’est un vol de nom. Ce n’est pas le Likud de Begin, ni celui de Shamir ou d’Eric Sharon, mais un parti populiste, violent, jaloux, obstiné et intolérant, d’un bas niveau de valeurs et dans la culture du discours. Selon les termes employés par Bibi et son incitation à la discorde, Menachem Begin serait également considéré comme un traître.« 

Poutine fait rouler Bibi sur son petit doigt, faisant de lui un cirque. En quoi Poutine a t-il aidé Bibi? Quel genre de relation a-t-il avec Bibi? Écoutez-moi bien, je connais bien Poutine, j’ai de bonnes relations avec lui et je suis resté en contact avec lui même après avoir cessé d’être Premier ministre. J’ai même été invité personnellement chez lui, lors de ma visite en Russie il y a quelques années. Poutine ne manque pas une occasion de mentionner qu’il se soucie des intérêts de la Russie. Au prix de ces préoccupations, il permet à Bibi de se rendre à Moscou une fois tous les trois mois, de se plier en quatre et de plaider devant lui pour que les Iraniens ne fassent pas ceci ou cela. “

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Le résultat est qu’aujourd’hui les Russes sont le seul facteur susceptible d’affecter le système d’équilibres, et qui peuvent correspondre à nos intérêts. Si les Russes le voulait, les Iraniens n’auraient pas déboulé de Syrie ? La plus grande défaillance sécuritaire d’Israël depuis la guerre de Kippour a été la consolidation de l’Iran en Syrie. Alors que le gouvernement Netanyahou était occupé à organiser le monde pour démolir l’Iran et Téhéran, ils ont pénétré sous notre radar en Syrie, tout près de notre chambre à coucher. « 

Et que dire de la menace nucléaire iranienne?
Quel nucléaire? Ont-ils du nucléaire ? Ils l’ont dit … alors qu’ils le disent ! Il n’a pas encore été prouvé qu’un discours excessif est une garantie de quelque chose
. »