Du film “Milou en mai”, j’ai retenu les événements de mai 68, mais surtout la vie dans une maison à la campagne. C’est pourquoi cette deuxieme partie de notre voyage dans le nord ouest de la Grèce en Epirus m’a ramené chaque jour à Milou ,
la nature encore verdoyante en mai, les cours d’eau de l’Acheron, les herbes odorantes montagneuses comme le thym et la sariette, les coquelicots encore en fleurs, les innombrables peits villages entre les montagnes d’un coté et la mer de l’autre, les odeurs de cuisine des innombrables tavernes, les salades grecques au feta, ou les aubergines et courgettes frites accompagnees de Tzatziki.
Les marches le long de l’Acheron à sa source ou encore ici à Ammoudia à son estuaire, avec d’un côté le fleuve et ses poissons d’eau douce, de l’autre la mer bleue de Grèce avec ses poissons d’eau salée, autant dire que c’est un des rares endroits où l’on peut encore savourer un bon poisson – dorade,bass, sardines- FRAIS et FRIT. Là encore la bonne bouffe Milou en mai, avec en plus la gentillesse des grecs campagnards (mais très impatients au volant,mais cela est une autre histoire)
Donc ce voyage est un retour à la nature, cette nature devenue tout bétonnée en Israel n’existe plus. Un hymne à ce qu’etait ou pourrait être la vie loin de l’enfer des villes et mega villes modernes infernales. Dès que je quitte ces petits îlots de calme je retrouve des villes moyennes infernales où il est impossible de trouver une place pour me parquer,donc et c’est une chance j’ai du faire marche arrière et retourne à la campagne où d’incessants cocoricos nous accueillent, les chevres et brebis protégent leurs progenitures, les chiens sont amicaux et les chats somnolent ou vous caressent le pied au restaurant sans exigence aucune.
Et cela sans compter le côté féerique de villages côtiers et montagneux comme Parga qu’aucune carte postale ou photo ne pourra retransmettre l’impression qu’elles vous font. Ajoutons les ballades en ferry vers les îles et le bon vin offert en retour par le restaurateur, l’hotelier. Voilà je me suis ressourcé et demain il va falloir reprendre la route du retour pour Israel ou IsraHell comme l’appelle récemment ma fille.
Au secours…. bon alors une derniere visite à Parga s’impose avant de continuer, Parga c’est mon oxygène à moi comme dirait Jacques Brel.