De Bibi à Justin ou les nouveaux mafios

28 février 2019

Accusations pour corruption présumée, fraude et abus de confiance pour Benjamin Natanyahu.
Pressions et menaces de Justin Trudeau pour intervenir dans une procédure judiciaire.

D’Israel au Canada il semblerait que nos politiciens démocratiquement élus se sentent de plus en plus tout permis et confondent l’intérêt du pays et leur propre intérêt .
Ils ne sont au pouvoir que pour mieux servir leurs intérêts personnels.

Israel et le Canada ne sont qu’un exemple mais surtout la preuve que les politiciens modernes des démocraties se comportent en superman, tout leur est permis, ils se sentent au delà de la loi et ne se différencient des totalitaires que par leur langage exterieur et trompeur. Leurs armes ? Ils savent bien parler et sourire pour mieux nous asservir.
Ce sont donc les nouveaux mafios du XXIème siécle.

Commençons par Bibi:
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Le procureur général israélien a informé le premier ministre Benjamin Netanyahu de son intention de l’inculper pour corruption présumée, fraude et abus de confiance dans les dossiers qui le visent.
Netanyahu y est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien.
Netanyahu et sa famille sont soupçonnés d’avoir reçu des cadeaux illicites cigares et bouteilles de champagne de riches donateurs.
Netanyahu aurait tenté de négocier une couverture favorable dans le quotidien Yedioth Ahronoth en échange de la promotion d’une législation contre le journal rival Israel Hayom.

Continuons avec Justin:
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L’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould dit avoir été l’objet de pressions et a raconté en détail comment, de septembre à décembre 2018, elle a subi des « pressions constantes et soutenues » et des « menaces voilées » du premier ministre Justin Trudeau ou de son entourage pour intervenir dans une procédure judiciaire impliquant le géant canadien de l’ingénierie SNC-Lavalin sous le coup depuis 2015 d’une accusation de « corruption d’agents publics étrangers » et de« fraude » en Libye, à l’époque du dictateur Mouammar Kadhafi.

Il a beau se dire féministe, de gauche, ouvert, compatissant, humaniste, généreux, cool, altruiste, charitable, humain, sensible, progressiste, etc., Justin Trudeau se fout du système de justice comme de sa première paire de babouches
RICHARD MARTINEAU

Ne nous trompons pas, le fait qu’on mette en lumiére ces comportements de Bibi et Justin sont la preuve qu’en Israel et au Canada la justice est au dessus de tout et que ces deux pays sont encore de veritables démocraties.
Le veritable problème ce sont les « démocraties » ou l’on cache les actions et comportements des dirigeants et où la justice ne peut pas faire son travail.

Conclusion: Mon Dieu, gardez-moi des amis politiciens. Quant à mes ennemis, je m’en charge !


Un homme brisé

28 février 2019

Michael Cohen, ancien avocat de Donald Trump qui témoigne au Congres est un homme brisé, détruit par les investigations du FBI, de Mueller qui voulait à tout prix prouver la relation Trump-Russie et Michael Cohen était le moyen idéal pour y arriver.

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Condamné à la prison pour d’autres affaires, déchu du barreau, aujourd’hui Michael Cohen est brisé psychologiquement et contraint à salir Trump uniquement pour reduire sa peine de prison, il dit et dira ce qu’on lui a dit de dire. Peut-on donc parler de mea-culpa ?
Tout nouvel élément utile aux enquêteurs pourrait encore lui valoir une réduction de peine de prison.
Michael Cohen est un instrument pour salir Trump quelques jours avant les conclusions du rapport Mueller qui lui ne pourra pas prouver la collusion Trump-Russie.
Incroyable que le Congres auditionne un homme condamné à la prison et que l’on repousse son incarcenartion uniquement dans un but politique, purement et simplement.
Michael Cohen n’est qu’un pion dans la lutte entre démocrates et républicains, dans la lutte que mène le FBI contre Trump.


Salut l ‘ami ou la vie en rose

27 février 2019

Dans un monde grisatre, les deux ennemis devenus amis nous prouvent que la vie en rose est l’option du jour.
Adieu menaces, bombes, fusées. Vive le capitalisme décadent et la mondialisation libérale.

PS: pas d’accord encore,mais ce n’est que partie remise vu les géneraux nord-coréens qui ne veulent pas encore lacher du lest.


«Une activité physique adaptée est plus efficace qu’un médicament»

22 février 2019

L’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale) a étudié l’impact de l’activité physique sur 12 maladies chroniques. Conclusion : une activité physique adaptée peut faire mieux qu’un médicament.

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L’activité physique adaptée, c’est comme un médicament à prendre à vie, et contrairement aux médicaments pas d’effets secondaires mais un effet moral et physique positif.
Zut! où sont mes baskets ?


Les gilets racistes ou que reste-t’il des gilets jaunes ?

21 février 2019

Du mouvement sympathique et justifié des gilets jaunes du depart il y a plus de 3 mois, il ne reste aujourd’hui qu’un mouvement désorganisé, sans leadership et sans direction pour l’avenir.
Des opposants violents au régime se sont intégrés à la popularité des manifestations afin de renforcer leur position. Ce sont des extremistes – islamo-gauchistes ou salafistes de droite, – violents, racistes, antisemites.
Des gilets jaunes nous voilá aux gilets racistes et antisemites. Terrible !

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Qu’y a-t-il derrière ce qu’on appelle « intelligence artificielle » ?

17 février 2019

L’intelligence a longtemps été considérée comme un trait distinctif de l’homme. Au XVIIe siècle, le mot était employé, nous dit le Robert, pour désigner un « être humain en tant qu’être pensant, capable de réflexion ». Avec l’intelligence artificielle, la machine est supposée acquérir cette capacité humaine.

Or l’intelligence artificielle relève pour l’instant du mythe.
Les machines « savent » bien sûr  battre les hommes les plus forts du monde au jeu de go ou à « Jeopardy! ». Mais il s’agit de compétences extrêmement étroites, dévorant des quantités d’énergie infiniment supérieures à celle d’un cerveau humain. Les machines les plus puissantes au monde font penser à ces génies des mathématiques incapables d’aborder quelqu’un dans la rue pour demander leur chemin.

« Statistique + informatique »
Qu’y a-t-il donc derrière ce qui est commodément baptisé « intelligence artificielle » ? La réalité est prosaïque : c’est tout simplement… l’association de l’ordinateur et d’Internet ! L’ordinateur, avec une capacité de traitement de l’information qui a augmenté depuis un demi-siècle à un rythme extravagant . L’Internet, avec une capacité colossale de collecte et de transmission de données.
« Intelligence artificielle = statistique + informatique »

Juste et lapidaire, cette équation mérite tout de même d’être complétée d’un point. La puissance de calcul et les montagnes de données permettent des formes d’apprentissage automatique (« machine learning » puis « deep learning »). C’est ainsi que les chercheurs ont pu faire des pas de géant depuis une bonne décennie en matière de reconnaissance visuelle et vocale. Ils vont sûrement réaliser d’autres progrès spectaculaires dans les années à venir.

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Ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle » ne reste cependant qu’un outil. Un outil fantastiquement puissant, mais seulement un outil. Une « plate-forme technologique », qui « peut être déployée pour ne pas faire seulement de l’automatisation, mais aussi pour réorganiser la production de manière à créer de nouvelles tâches humaines hautement productives ». Là aussi, l’intelligence artificielle fera ce que décide l’intelligence humaine.


« Idiss » ou l’horreur pétainiste alliée des nazis

15 février 2019

« Idiss » est un livre historique, trés pénible, tragique qui met en relief l’horreur pétainiste alliée des nazis. Oui la France a trahi ses citoyens Juifs.

Idiss, c’est la grand-mère juive de Roger Badinter, née en 1863 dans le Yiddishland, à la frontière occidentale de l’Empire russe où un antisémitisme virulent trouvait dans ces régions frontalières un foyer constamment prêt à s’allumer.

Idiss c’est ses deux fils Avroum (23 ans) et Naftoul (21 ans) qui quittent la Russie pour Paris. Ils deviennent des « citoyens français de confession israélite ».

Ce terme « israélite » montrait qu’ils étaient des Français, juifs seulement par leur religion, comme d’autres étaient catholiques ou protestants. La France était leur patrie, le judaïsme leur religion. La République laïque consacrait ces principes. Tout était clair pour ces Israélites français, ardents patriotes et républicains convaincus.

Idiss et sa famille c’est le grand amour pour Paris et la France mais …

Cet amour n’était pas toujours payé de retour. Les Français, en majorité catholiques et ruraux, ne connaissaient souvent des juifs que les clichés hostiles ou méprisants, répétés inlassablement à leur sujet : ils étaient riches, avares et étrangers à la « vraie » France, celle des villages et des églises dont les clochers se dressaient dans le ciel.

Mais bien des Français ne les considéraient pas comme de « vrais » Français, même s’ils l’étaient depuis des siècles. Pour eux, les juifs avaient beau donner tous les gages du patriotisme, ils n’en demeuraient pas moins des étrangers sur la terre de France, plus hospitalière dans ses lois que dans les cœurs.

Pour l’auteur, Robert Badinter, petit fils d’Idiss l’enfance prend fin le 10 mai 1940, lorsque les armées allemandes se ruèrent sur la Hollande et la Belgique et comme pour beaucoup d’immigrés naturalisés, la question se posait toujours : les Français d’origine me considèrent-ils comme un des leurs ?
C’est l’époque des grandes rafles. La population juive étrangère de Paris est plongée dans la terreur. Les juifs naturalisés français découvrent l’abîme qui s’ouvre devant eux.

Dès le mois de juillet 1940, alors que la nation connaissait le pire désastre militaire de son histoire, que le pays tout entier n’était plus qu’un corps blessé, à quoi en effet se consacrait en priorité à Vichy l’entourage du maréchal Pétain, chef de l’État français ? À rédiger des lois contre les naturalisés, les immigrés et les juifs.

Simon Badinter – père de l’auteur – fut arrêté à Lyon, le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie, et déporté au camp d’extermination de Sobibor, en Pologne, par le convoi no 53 du 25 mars 1943. Il n’est pas revenu
Naftoul Rosenberg – oncle de l’auteur- fut arrêté à Paris sur dénonciation, et déporté au camp d’Auschwitz-Birkenau par le convoi no 12 du 29 juillet 1942. Il n’est pas revenu.

Souvent, je me suis interrogé : que pensait-il lorsque, à Drancy, en mars 1943, il montait dans le train qui le conduirait au camp d’extermination de Sobibor, en Pologne ? Arrêté à Lyon par Klaus Barbie, et déporté sur son ordre, c’était aux nazis qu’il devait sa fin atroce, à quarante-huit ans. Mais au camp de Pithiviers ou de Drancy, qui le gardait, sinon des gardes mobiles français ? Tel que je l’ai connu, aimant si profondément la France, a-t-il jusqu’au bout conservé sa foi en elle ? On ne fait pas parler les morts. Mais cette question-là, si cruelle, n’a jamais cessé de me hanter.

Ce recit « Idiss » a valeur d’avertissement, 2019 peut reproduire 1939, il suffit de voir cette nouvelle vague antisémite dans les contours des Gilets Jaunes, les tags antisémites sur un magasin de bagels, la représentation de Simone Weil dégradée par des croix gammées, ect..ect. Paris fait peur mais en 2019 contrairement à 1939 il y a un refuge pour les Juifs, Israel.

PS: ajoutons et c’est terrible
Insultes antisémites contre Alain Finkielkraut en marge de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris ce samedi.
« Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France elle est à nous », ont crié plusieurs manifestants qui défilaient boulevard du Montparnasse, et qui venaient d’apercevoir l’académicien. Oui, encore une fois Paris fait peur!

Note: un livre historique pénible et tragique, on ne peut noter un tel livre sur l’échelle RG.