Lectures d’été: Changer l’eau des fleurs, plutôt changer les fleurs

Je viens de terminer « Changer l’eau des fleurs » de Valerie Perrin.
Au debut la lecture et le style plutot simple m’ont plu car ils rappelaient l’Elegance du hérisson de Muriel Barbery: une magnifique concierge et içi une impressionnante gardienne de cimetière.
Mais, très vite je me suis senti englouti par les yo-yo de l’écrivaine, chaque chapitre, et il y en a beaucoup (94!),nous ramène à une date antérieure, parfois 2017, de la à 1982 puis retour à 1996 et ainsi de suite. Epuisant, car il devient difficile de suivre le déroulement chronologique, on saute, on sursaute, un vrai yo-yo le tout sur un fond dramatique et illogique avec un final policier plutôt carambolesque.

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Déçu, c’est tout dire, ce n’est pas de la bonne littérature et c’est bien dommage, mais puisque comme tu l’as precisé Laila au Cafe Darnna, l’auteur est la compagne de Claude Lelouch donc ce script conviendrait mieux à un film qu’à un roman, et il est à parier que Lelouch ne ratera pas l’occasion.

Voici les quelques rares citations que j’ai retenu,

Sur les morts et les vivants

Les vivants réinventent souvent la vie des morts.

Quand quelqu’un est parti, il est parti. Sauf dans l’esprit de ceux qui restent. Et l’esprit d’un seul homme est plus grand que l’univers.

Sur le luxe et les vilains defauts,

C’est un luxe d’être propriétaire de son temps. Je pense que c’est un des plus grands luxes qu’un être humain puisse s’offrir.

La gourmandise est un vilain defaut, mais pas un péché

 

Et pour conclure une confession de l’auteure

Vous n’étiez pas la copie de quelqu’un, vous étiez quelqu’un.

PS: Valerie Perrin s’est voulue la copie de Muriel Barbery, c’est raté,
Allons donc, je préfère changer plutôt les fleurs que l’eau des fleurs.

Note: 5 sur l’échelle RG

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