L’homme de l’année en Israel : Mansour Abbas

Mansour Abbas est Président du Parti RAAM, Président du Comité spécial sur la société arabe et Vice-président de la Knesset.
Le passage de Mansour Abbas de membre anonyme de la Knesset à celui de l’un des hommes politiques les plus influents a eu lieu il y a deux ans.

Inspirés par (pour ne pas dire sous la direction du) Premier ministre Netanyah( intérêts personnels), qui a légitimé Abbas comme un partenaire naturel, l’a complimenté, soutenu dans ses initiatives et l’a invité à des visites médiatiques (lors des discussions des comités présidés par lui).
Les gestes sont devenus une promesse explicite de faire avancer les questions du secteur arabe dans le domaine civil.
L’étreinte de Netanyahu, qui l’a nommé président du Comité pour l’élimination du crime dans la société arabe et vice-président de la Knesset, l’a donc soudainement propulsé au centre de la scène, et Abbas, surpris mais satisfait, a recalculé un cap et s’est demandé publiquement si la déconnexion entre les représentants de la société arabe et la droite politique était justifiée ou si un dialogue peut être atteint et des ententes  conclues.

Ainsi dans son approche pragmatique, il a mis en place un troisième camp, qui a négocié avec l’ensemble du système politique et a conduit à son entrée dans le gouvernement du Shinoui avec Lapid et Benett.
La RAAM, dirigée par Abbas, est donc le premier parti arabe à rejoindre la coalition. le gouvernement, mais a également révolutionné la perception politique arabe, qui jusqu’à  récemment s’est engagée dans une activité extérieure en tant que joueurs de banc.

Abbas insiste pour diriger les processus correctionnels, hisser le drapeau de l’égalité, réduire les écarts dans la communauté arabe. société et lutter contre la criminalité et la violence dans le secteur. Il est poli, têtu, mais sait aussi faire des compromis en cas de besoin, et pense que contrairement à ses représentants à la Knesset, la société arabe elle-même attend de lui qu’il agisse de manière créative pour faire avancer ses intérêts, et pas seulement du bout des lèvres pour la lutte nationale. . Dans cet esprit, il a lancé le mois dernier le fer de lance de ses activités parlementaires : le plan économique quinquennal pour la société arabe.

« Fini le temps où nous étions un autre numéro sans influence ni sens dans la politique israélienne », a-t-il déclaré

 

Via Mansour Abbas c’est l’intégration et l’acceptation réciproque entre Arabes et Juifs Israéliens . Une révolution, l’homme de l’année est donc, pour moi, Mansour Abbas.