La vue du lac Ontario et son effet sur le G20.

Entre mes convictions sur le « vain G20 » et « la nécessité du G8 » voici les arguments pour ces réunions et elles proviennent de la bouche de Sarkozy.

«Vous croyez que cela nous fait plaisir de nous réunir ? Nous sortons vidés de ces sommets ! Je préférerais faire du bateau sur le lac Ontario»
«Si on ne discute pas, c’est la guerre. Ce n’est pas une question de plaisir, c’est une question de nécessité. Chaque sommet ne débouche pas sur des décisions historiques. Mais il faut prendre le temps de se comprendre. Si on ne se parlait pas, croyez bien que ça couterait plus cher. Ça fait partie du travail. Dans les siècles précédents, il n’y avait pas de sommets, chacun gardait sa vérité dans son coin et levait une armée».
«Se parler franchement autour d’une table, cela fait une différence», ajoute-t-il. «On comprend mieux les autres. Cela oblige à la tolérance et au compromis. Et ce sont de bonnes choses»


Ok, on comprend que ce sommet n’ait débouché sur rien du tout car la crise économique est loin derrière nous (octobre 2008) et la prochaine très proche devant nous à en croire le prix nobel d’économie Paul Krugman.
Ok, on comprend qu’on se sente frustré de bosser un samedi-dimanche à la vue du lac Ontario.
ok, ok ….. mais je ne comprends pas qu’avec et malgré ces G8, G20 on en arrive à moins de tolérance et de compromis entre les hommes à travers la planète. Si tolérance et compromis « existent » entre dirigeants, un coup d’oeil sur la planète internet nous indique tout le contraire, c’est la guerre tout court entre citoyens. Soit nos dirigeants préfèrent ne pas voir les problèmes, soit c’est la vue du lac Ontario qui trompe leurs sens.

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