Il y a un an, en avril 2009, les dirigeants du G20 tenaient, à Londres, leur deuxième réunion. Ils s’engageaient à rejeter le protectionnisme, à renforcer les organismes financiers mondiaux et à muscler la supervision, notamment en étendant « la réglementation et la surveillance à tous les instruments, les marchés et les institutions financières d’importance systémique ».
Un an après, où en est-on ?
Le protectionnisme a été évité de justesse. Le Fonds monétaire international (FMI) a vu son autorité et ses moyens renouvelés.
Hormis la mise sous surveillance des paradis fiscaux et l’encadrement – relatif – des bonus des banquiers, rien n’a abouti.
Nul ne sait comment calculer les risques, ni vraiment dresser la liste des banques « dangereuses », ni fixer les normes d’un système financier mondial concurrentiel mais équitable. En gros, la régulation bancaire internationale est inexistante.
Le constat est donc clair : un an après le sommet de Londres, nous sommes sur la même longueur d’onde qu’en septembre 2008, la règle est au chacun pour soi et le même scénario catastrophe peut se reproduire à un Madoff près.
Du G20 nous voila donc au 20 G1.