Les juifs d’Afrique du Nord et les prix Nobel

La communauté juive d’Afrique du Nord n’a jamais été très grande, peut-être 600.000 personnes si vous ajoutez les Juifs du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie et de la Libye à son apogée début du XXe siècle.

C’est une communauté assez petite mais qui a produit 3 lauréats du prix Nobel. Tous des émigrés, ou des enfants d’émigrés

Baruj Benacerraf, Prix Nobel de médecine 1980
Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique 1997
Serge Haroche, Prix Nobel de physique 2012

Ces 3 prix Nobel viennent bouleverser la théorie askenaze régnante en Israel depuis les années 50 sur la supériorité presumée des ashkénazes sur les séfarades.

Baruj Benacerraf, lauréat du Prix Nobel de physiologie ou médecine 1980, a une biographie compliqué, né en France d’un père marocain et d’une mère juive juive algérienne, il est né en Venezuela mais la famille a vécu en France à partir du moment où il avait 5 ans à travers ses années de lycée, avant de fuir les nazis en retournant au Venezuela.
Il fut envoyé à l’Université de Columbia à New York pour l’école de médecine et devint citoyen américain. Je suppose que les juifs séfarades, l’Algérie, le Maroc, le Venezuela, la France et les Etats-Unis peuvent tous se réclamer de lui.


Claude Cohen-Tannoudji, lauréat du prix Nobel de physique 1997, est né dans une famille juive séfarade de Constantine, en Algérie en 1933 et se rend en France pour terminer ses études, il vit et travaille en France.


Serge Haroche est né a Casablanca en 1944 qu’il quittera pour la France en 1956. Il a du faire son école primaire à Casa.
Né dans une famille juive, d’un père avocat et d’une mère enseignante d’origine russe, Serge Haroche quitte le Maroc en 1956, à l’age de 12 ans, à la fin du protectorat qu’exerçait la France sur le pays.

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