Originellement tenus dans le centre religieux d’Olympie de la Grèce ancienne, la série se poursuit, nous en sommes si je ne me trompe, aux XXX ieme JO modernes.
Ils ont commencé en 1894 à la naissance de mon arrière grand pére, à une epoque ou une reunion de toute l’humanité ou mondialisation faisait rêver. Aujourd’hui télè, internet, facebook ont remplacé ce besoin. Courir plus vite, sauter plus haut, nager plus fort! mais sur terre nos amis les bêtes le font mieux que nous hommes ou femmes olympiques.
Le champion olympique Usain Bolt détient le record du monde du 100 mètres avec un temps de 9,58 secondes, soit une vitesse de 37,6 kilomètres/heure, bien loin de la vitesse de l’animal le plus rapide sur terre, le guépard qui avec ses 104 km/h, avale la distance en 5,8 secondes.
Bien, nous sommes battus et de loin, mais les humains ont peut-être un seul avantage sur les animaux en terme de performances physiques, explique le Pr Sharp: ils sont bons dans beaucoup de disciplines à la fois tandis qu’un animal n’est capable de briller que dans une ou deux catégories.
Revenons au XXI eme siecle ou l’argent est roi. Au fil des décennies, l’organisation des jeux olympiques est devenue un projet public qui est d’une trop grande envergure et d’un coût astronomique, les JO 2012 ont coûté 14,5 milliards de dollar en temps de récession, somme empruntée et sur le compte des futures générations, ajoutons le dopage d’athlètes, la politique, les scandales, les menaces terroristes et n’oublions pas…..
Mac Do partout et surtout, Nike monarque des habits de sports de la tête aux pieds.
Pendant les JO de l’Antiquité, les guerres s’arrêtaient : aujourd’hui, personne ne songe à rappeler cela à Assad et aux combattants syriens. Peut être que l’on devrait au contraire arreter les jeux, le temps qu’Assad massacre un peu plus. Cela merite aussi une medaille, celle de la honte des nations et peuples qui jouissent des competitions en oubliant les exterminations.
Pendant les jeux olympiques modernes on ne voit pas, on n’entend pas, on ne dit rien sur l’Etat du Monde hors stade.
Gerard Rouah - décryptages 