Le théatre de la guerre ou la guerre théatrale.

Quand ça tonne, nous sommes genéralement rivés sur le théatre de la guerre, nous suivons en direct ou en différé les bombardements, les dégâts, comptabilisons les blessés et les morts, et surtout nous nous desolons de l’horreur de la guerre indissociable à la nature humaine, à la raison du plus fort.

Une guerre de plus au Liban entre le Hezbollah d’obédience iranienne et Israel me semble un scénario de destruction massive qui pourrait mener à des dégâts considerables en Israel et en consequent, comme le disent les experts militaires « ramener le Liban à l’époque de la pierre ».
Cette guerre serait si terrible qu’on n’ose l’imaginer et les leaders des 2 camps le savent parfaitement. Alors que faire si l’un des 2 camps se sent obligé de réagir pour conforter son opinion publique, car le but n’est pas de gagner c’est impossible mais de convaincre son opinion publique qu’on a vaincu l’autre camp.

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La solution est la guerre théatrale, presqu’un accord de principe: Tsahal sait exactement où le Hezbollah va frapper, alors on maquille des soldats et on fait comme si ils ont été atteints, on les transporte en hélicoptère à l’hopital, puis on attaque le Liban avec des bombes incendiaires, beaucoup de feux de forêts mais aucun dégat humain des deux cotés. «Pas un égratigné» ! Chacun peut crier victoire et comme dit la chanson « chacun pour soi est reparti dans le tourbillon de la vie » ou encore comme le titre un journal « Entre Israël et le Hezbollah, un clash éclair trop bien chorégraphié »
Selon les mots d’un éditorialiste libanais «la guerre des trois heures» est une «guerre qui n’a pas eu lieu» mais aura été «un exemple inédit de coordination entre Israël et le Hezbollah».

Magnifique la guerre théatrale. Pourvu qu’on en reste là.

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